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La Fin du Pétrole

13 janvier 2014

La Russie se prépare à une baisse de production pétrolière

Selon la banque HSBC, dans 8 à 10 ans le budget russe pourrait diminuer annuellement de 20 milliards $ à cause de la diminution de sa production pétrolière. Vladimir Poutine l'avait déjà annoncé il y a 2 ans déjà, mais l'information n'avait pas été relayée par les médias médiatiques. Nabilla fait plus recette que le peak oil, ainsi va notre monde.

La majorité des revenus budgétaires russes provient des taxes sur les exportations pétro-gazières. La diminution extrême des revenus pétrolier avait eu raison de l'ancienne URSS à l'époque de Gorbatchev. Poutine, lui aussi, joue sur une corde fine.

 

Peak oil Russe en 2018-2019

Sachant que pour HSBC le pic de production (peak oil) en Russie se situe en 2018-2019. Aujourd'hui la production varie entre 500 et 600 millions de tonnes et selon les pronostics du ministère du Développement économique, elle devrait rester approximativement au même niveau.

Quand on parle d'une production de 500 millions de tonnes, on fait référence au pétrole exploité par des méthodes traditionnelles. Selon les statistiques seulement 56 gisements de pétrole ont été découverts en Russie en 2012, majoritairement de petite taille (entre 1 et 3 millions de tonnes de pétrole) et quelques gisements moyens (entre 3 et 30 millions de tonnes).

Le coefficient moyen d'extraction des gisements russes est de 37% autrement dit près de 63% du pétrole reste sous terre, ce qui est légèrement en-dessous de la moyenne mondiale. Une hausse des capacités de récupération de pétrole pourrait étendre les revenus pétroliers, mais pour combien de temps?

L'avantage pour la Russie c'est que dès 2019, elle n'aura plus à organiser les Jeux Olympiques ou la Coupe du Monde de Foot. Ce sera tout ça de dépenses en moins!

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13 janvier 2014

Les pétroliers trouvent de moins en moins de gisements

 Plus de 50 milliards de barils de pétrole et de gaz consommés en 2013 mais seulement 20 milliards de barils d'hydrocarbures conventionnels découverts : ces deux chiffres résument bien la redoutable équation à résoudre pour conserver la première source d'énergie primaire de la planète.

Selon une étude d'Anish Kapadia, analyste de la banque d'affaires spécialisée dans l'énergie Tudor, Pickering, Holt & Co., 2013 a été ponctuée de déconvenues importantes – et coûteuses – pour certains groupes pétroliers.

Les échecs du britannique Tullow Oil en 2013 rappellent que l'exploration pétrolière est un métier à hauts risques. Ce groupe est pourtant synonyme d'excellence depuis ses découvertes mirobolantes sur la côte ouest de l'Afrique (Ghana avec le grand gisement sous-marin de Jubilee en 2007) ou sur la nouvelle « frontière » orientale (Ouganda et Kenya).

Mais l'année qui avait débuté avec des déconvenues au Ghana, sanctionnées le 11 janvier par une chute de l'action de 5 %, a vu Tullow Oil accumuler les puits « secs ».

DES FORAGES INFRUCTUEUX AU MOZAMBIQUE

Des forages se sont révélés infructueux au Mozambique, puis en Côte d'Ivoire et enfin en Ethiopie. Sur le front sud-américain, trois puits creusés à grands frais au large de la Guyane française avec Shell et Total n'ont rien donné.

L'annonce du deuxième échec, en juillet, a été également sanctionnée à la Bourse de Londres (– 6,6 %). Fin décembre 2013, pour clore cette année noire, c'est sur le terrain plus familier de la Norvège que Tullow Oil a annoncé un der...

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/11/les-petroliers-trouvent-de-moins-en-moins-de-gisements_4346447_3234.html

21 mai 2013

Pétrole : l’année 2012 à la croisée des chemins

 

Houleux échanges entre les participants au débat national sur la transition énergétique, organisé par le gouvernement. "Tous les sujets qui fâchent, on ne les traite pas", se plaint dans Mediapart le président de l'association Global Chance, Benjamin Dessus.

Il pleut comme vice qui passe, comme l'an dernier (le saviez-vous : "un climat plus chaud est un climat plus humide" ?) Le CO2 a été flashé à 400 ppm à Hawaï - le seuil de sécurité était à 350 ppm, et il s'agit de la concentration la plus élevée depuis des millions d'années -, la fonte de la banquise a atteint comme prévu un niveaurecord en 2012, qui a été la 9e année la plus chaude enregistrée depuis 1850, en dépit de l'effet refroidissant du courant de la Niña.

Climat & énergie (ici gaz de schiste, nucléaire, là-bas division internationale du travail) : oui, même si la plupart d'entre nous l'ignore ou préfère penser à autre chose, nous sommes bel et bien à la croisée des chemins.

Sur le front du pic pétrolier (la question axiale, à peu près ignorée, voir méprisée au sein des pouvoirs publics français), nous voilà face à une nouvelle promesse de lendemains qui chantent en fumant sous la petite mousson :

l'offre mondiale de pétrole augmentera de 9 % d'ici à 2018, promet le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie, l'AIE, organisme chargé de conseiller les pays riches de l'OCDE.

Aussi sec, Le Monde conclut :

"La fin du pétrole abondant n'est pas pour demain."

Mais "demain", c'est pour quand exactement ?

Lire la suite sire le blog Oil Man

16 mai 2013

CAMEROUN : UNE ONG DÉNONCE L'OPACITÉ DANS LA GESTION DU PÉTROLE

Cameroun : Une ONG dénonce l'opacité dans la gestion du pétrole

Le Revenue Watch Intitute (RWI), ONG américaine qui milite pour une gestion transparente des ressources naturelles, a estimé mercredi dans un communiqué que le Cameroun était "défaillant" en matière de bonne gouvernance du secteur pétrolier.

L'ONG a publié mercredi son rapport 2013 sur la gestion des ressources naturelles dans lequel "le Cameroun est classé 47e sur 58 pays (étudiés dans le monde)" ce qui le place au rang de pays "défaillant", indique l'organisation.

"Malgré des progrès en matière de transparence, les Camerounais n'ont toujours pas accès à l'information dont ils ont besoin pour s'assurer qu'ils reçoivent une part équitable de la richesse issue des ressources naturelles de leur pays" alors que "l'Etat dépend de l'industrie pétrolière et gazière pour un quart de son budget", affirme l'ONG dans son rapport.

"L'indice de gouvernance des ressources naturelles, élaboré par le Revenue Watch Institute, mesure la qualité de la gouvernance des industries pétrolières, gazières et minières de 58 pays", explique-t-elle.

 

L'ONG note que "le processus d'octroi de licences est opaque (...) Le Cameroun ne publie pas les termes des contrats pétroliers (comme le font certains pays africains), ce qui empêche une saine concurrence et laisse penser que les Camerounais n'obtiennent pas les meilleurs conditions possibles dans les contrats passés avec les compagnies pétrolières", rapporte l'ONG.

"Il y a peu de mécanismes de contrôle sur la Société nationale des hydrocarbures (SNH) qui est à 100% publique" et collecte "l'essentiel des ressources pétrolières de l'Etat", selon l'ONG pour qui "seule une partie des recettes pétrolières du Cameroun parvient au Trésor public".

Enfin, "la SNH ne publie pas de rapports financiers complets qui répondent aux standards internationaux", estime le RWI. La production pétrolière du Cameroun qui était de 181.000 barils par jour en 1985, a fortement décru pour atteindre 60.400 barils par jour en 2011 en raison de l'épuisement des réserves, selon le RWI.

Source: camer.be

14 mai 2013

Gaz de schiste aux USA: un remède pire que le mal ?

article de Benoît Thévard

En France, les fervents partisans de la compétitivité et de l'énergie à tous prix sont en train de mener un lobbying d'enfer pour que la fracturation hydraulique soit autorisée et que l'on exploite cette "manne (soi-disant) providentielle": le gaz de schiste. Du MEDEF à l'UFIP (Union Française des Industries Pétrolières), on estime qu'il n'y a plus lieu de parler de pénurie lorsqu'il est question d'hydrocarbures, puisque la production américaine remonte, contre toute attente. Or, pour défendre leur point de vue, l’UFIP ou le MEDEF nous expliquent que le prix du gaz est à nouveau très bas aux US et que la production est durablement élevée, ce qui leur permet de viser l’autonomie énergétique.

 

Mais que se passe-t-il réellement aux Etats-Unis ?

Lire la suite sur http://www.avenir-sans-petrole.org/article-gaz-de-schiste-aux-usa-un-remede-pire-que-le-mal-117758722.html

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9 mai 2013

Le pic pétrolier « non-scientifique », selon une note confidentielle du quai d’Orsay

par Matthieu Auzanneau

 

 

Tandis que la ministre de l'écologie dit que sortir du pétrole est une nécessité prioritaire, une note confidentielle du quai d'Orsay que j'ai pu lire juge la "prophétie" des "adeptes du pic pétrolier" démentie par le boom du gaz et du pétrole de schiste. Vraiment ?

La ministre de l'écologie, Delphine Batho, m'a fait l'honneur de m'inviter à discuter avec elle du débat national sur la transition énergétique en compagnie des représentants de plusieurs sites d'information spécialisés.

"A quoi sert ce débat national sur la transition énergétique ?", ai-je demandé.

Delphine Batho a répondu en insistant d'emblée sur l'inévitable "hausse structurelle des coûts de l'énergie".

La ministre de l'écologie a à peine évoqué le climat : la priorité immédiate du gouvernement Ayrault, c'est la réduction de la facture énergétique. Cette facture des importations de pétrole et de gaz naturel a atteint un nouveau montant record en 2012, à 69 milliards d'euros, soit plus que le déficit commercial total de la France.

Delphine Batho a évoqué la nécessité de "retrouver une souveraineté énergétique" et de "réduire la consommation d'énergie sans perdre en qualité de vie", tout en faisant face au "mur d'investissement" qui barre l'avenir prochain de nos très chères centrales nucléaires. Bienvenue sur le plateau de "C'est pas Gagné".

Le sous-texte du débat national sur la transition énergétique pourrait être : "Les prix de l'énergie vont enfler et pas qu'un peu, alors préparez-vous, Françaises-Français, ça va douiller !"

Au moins, me disais-je, le diagnostic est clair. Le discours tenu par la ministre de l'écologie et l'existence même du débat national sur la transition énergétique prouvent qu'au sein des pouvoirs publics, la réalité de la menace historique d'une vraisemblable raréfaction prochaine du pétrole fait désormais consensus.

Or même pas.

Une note confidentielle produite le 16 avril par le ministère des affaires étrangères met en doute l'idée même d'un pic pétrolier. La "prophétie du pic pétrolier", ce"millénarisme énergétique", est une "thèse non-scientifique", jugent les auteurs de cette note, l'économiste Patrick Allard et l'historien Justin Vaïsse, directeur du tout nouveau Centre d'analyse, de prospective et de stratégie (CAPS) du Quai d'Orsay.

 

Lire la suite sur le site de Matthieu Auzanneau

30 avril 2013

Benoît Thévard sur France Bleu

 

Intervention de Benoît Thévard sur France Bleu dans le cadre du débat de ce soir à Châteauneuf !

 

 

29 avril 2013

Pétrole : les majors réalisent un début d’année en demi-teinte

Le cours du baril de pétrole a reculé au premier trimestre 2013. - AFP

Le cours du baril de pétrole a reculé au premier trimestre 2013. - AF

Les grandes compagnies pétrolières n’ont pas fait d’étincelles début 2013. Tous les bénéfices nets trimestriels publiés à ce jour s’affichent quasi-stables ou en baisse : +1 % pour ExxonMobil (à 9,5 milliards de dollars), -27 % pour ConocoPhillips (à 2,14 milliards de dollars), -58 % pour Total (à 1,5 milliard d’euros), et -4,5 % pour Chevron (à 6,2 milliards de dollars). La plupart de ces résultats étaient attendus. Total avait annoncé fin mars une perte exceptionnelle de 1,2 milliard d’euros, liée à la cession de sa participation dans une usine liée aux sables bitumineux du Canada. ConocoPhillips a été pénalisé par la cession de ses activités de raffinage et de distribution, dont les résultats ne sont plus pris en compte.

Les compagnies ont aussi été affectées par le recul du cours du baril, qui s’est établi en moyenne à 112,6 dollars au premier trimestre 2013 (-5 %) par rapport au premier trimestre 2012. Chevron, numéro deux américain, a ainsi vu les résultats de sa division « exploration et production » chuter d’un quart alors que sa production a légèrement augmenté (+0,7 %).

Production en baisse

Les autres compagnies ont aussi été plombées par le niveau de leur production, qui n’a toujours pas recommencé à augmenter. Elle a ainsi reculé de 3,5 % chez le numéro un mondial ExxonMobil, qui a néanmoins réussi à maintenir son bénéfice grâce au rebond du prix du gaz naturel aux Etats-Unis, et à ses activités chimiques, dont le profit a grimpé de 62 % à 1,1 milliard de dollars. La production a aussi reculé chez ConocoPhillips (-1 %) et chez Total (-2 %, à 2,3 millions de barils équivalent pétrole par jour).

La compagnie française explique essentiellement ce recul par l’arrêt de la plate-forme d’Elgin-Franklin, qui a redémarré début mars et produit aujourd’hui à 50 % de sa capacité (sic). Pour autant, Total a indiqué qu’il maintiendrait son objectif d’une hausse de 2 à 3 % sur 2013. Le groupe, qui vient de mettre en production le champ de Moho Nord (Congo), compte pour cela sur les projets de Angola LNG, de Sulige en Chine, et de Kashagan au Kazakhstan.

 

Écrit par Anne FEITZ 
Journaliste 

 

Source: http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202734279728-petrole-les-majors-realisent-un-debut-d-annee-en-demi-teinte-562577.php

18 avril 2013

Pétrole : voici venue l’ère du pétrole cher [ASPO.be]

 

Carte blanche parue le 08 avril 2013 dans Le Soir
Pétrole : voici venue l’ère du pétrole cher
ASPO.be


Patrick Brocorens, Cédric Bazet-Simoni, Philippe Dubois, Josué Dusoulier, Ezio Gandin, Pablo
Servigne, Pierre Gillis, Roberto Lazzaroni, Francis Leboutte, Jean-Michel Renoirt, Michel Wautelet
En tant que membres d’ASPO.be (section belge de l’Association for the Study of Peak Oil and gas,
www.aspo.be), nous tenons à réagir à l’article du 29 mars paru dans Le Soir, intitulé « Pétrole : voici
venue l’ère d’abondance ».


Cet article va, selon nous, à contre-courant de la réalité. Le pétrole étant une ressource finie, il est
évident que la production pétrolière doit passer par un maximum – un pic – avant d’entrer en déclin.
Or, selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), le pétrole conventionnel (80 % de notre
consommation) a atteint son pic en 2008.
Certains estiment que d’autres types de pétrole peuvent repousser le moment du déclin de la
production mondiale. Or, ces pétroles non-conventionnels ne sont exploités que s’ils deviennent
rentables, donc si les prix montent. Et comme aux gisements à débit élevé (qui sont exploités en
premier) succèdent des gisements à faible débit (ou des gisements nécessitant de lourds
investissements pour obtenir des débits significatifs), il n’est pas certain que les investissements
seront suffisants pour compenser le déclin des vieux gisements. Le problème n’est donc pas la taille
du « réservoir », mais la taille du « robinet ».
Affirmer comme le fait l'auteur de l’article du 29 mars, que les cours de l’or noir pourraient
descendre à 20 dollars le baril relève du vœu pieux. A 20 dollars, de nombreux investissements ne
sont pas rentables, en particulier dans les sables bitumineux, les pétroles extra-lourds, les techniques
de récupération assistée, le pétrole en eau profonde, le pétrole en Arctique, et aussi dans les pays de
l’OPEP. Avec un déclin moyen de la production des gisements existants proche de 4 % par an, la
chute des investissements entraînerait une baisse de la production mondiale. Il faut en effet mettre
en production tous les 4 ans l’équivalent de la production de l’Arabie Saoudite pour compenser le
déclin des gisements existants et satisfaire la hausse de la demande. Toutes les sources de pétrole
doivent donc être mobilisées pour ne pas voir la production mondiale décliner, y compris celles qui
ne sont rentables qu'à partir de 80 dollars le baril. A 20 dollars, nombre de pays producteurs
entreraient en récession et leur budget de l’Etat tomberait dans le rouge, avec les conséquences
sociales et politiques que cela impliquerait. Rappelons que certains pays du Printemps Arabe, la
Tunisie, l’Égypte, la Syrie, le Yémen et le Bahreïn, ont une production en déclin, et perdent ou ont
déjà perdu la capacité d’exporter du pétrole (exportations nettes). La fin de la manne des
pétrodollars est déjà une réalité pour ces pays. Un baril à 20 dollars est donc impensable, à moins
d’une chute brutale de la demande (forte récession économique mondiale), et d’un bond de la
production de l’Irak, au pétrole certes sous-exploité, mais qui reste un pays très instable. Le prix du pétrole est également soutenu par la demande en pétrole des pays pétroliers eux-mêmes.
Et contrairement à l’Europe, plus le pétrole est cher, plus les pays pétroliers consomment de pétrole :
leur économie est dopée par des prix domestiques de l’énergie très bas et par les pétrodollars.
Depuis 2006, les exportations nettes de pétrole déclinent au niveau mondial, en partie à cause de
cette autoconsommation.
Les USA sont cités comme l'Eldorado du retour du pétrole abondant. Mais n'oublions pas que le pays
a atteint son pic de production en 1970, et ni la mise en production de l’Alaska vers 1970, des
gisements en eaux profondes vers 1990, et en eaux ultra-profondes vers 2000, ni les technologies, ni
les investissements records n’ont permis de retrouver le niveau de production de 1970. Toutes ces
« solutions » n'ont fait qu’atténuer le déclin. Depuis peu, les « huiles de schiste » suscitent un grand
optimisme car elles sont à l'origine d'un rebond de la production américaine. Mais comme pour
l’Alaska en son temps, ce rebond devrait être de courte durée : 3 ans selon une analyse ASPO, 5-6
ans selon l’AIE. Ensuite, le déclin devrait reprendre. Enfin, bien que ce rebond soit significatif - à court
terme - pour les USA, le potentiel mondial semble limité.
Certains douteront peut-être encore des arguments que nous présentons, car les réserves prouvées
continuent d’augmenter. Mais d’une part, les « réserves prouvées » sont des chiffres officiels,
généralement fournis par les pays producteurs eux-mêmes et non-vérifiés ; il s’agit donc de chiffres
politiques qui devraient être considérés comme tels, plutôt que comme un indicateur fiable du
volume de pétrole exploitable restant. Et d’autre part, même avec de « bons » chiffres, la taille du
réservoir ne garantit pas le débit délivré par le robinet. A titre d’exemple, la production norvégienne
est entrée en déclin alors même que ses réserves prouvées augmentaient.
Il est certain qu’une ère d’abondance en pétro....dollars s’ouvre pour certains : les analystes qui
vivent de leurs prévisions pétrolières, les compagnies et pays producteurs qui ont encore la chance
d’avoir de faibles coûts de production, les sociétés parapétrolières, ceux qui cherchent du travail
dans le secteur, etc… Mais le citoyen partage-t-il cet optimisme quand il fait le plein à la pompe ?

 

Source: http://aspo.be/index.php/fr/actualites/revue-de-presse/81-carte-blanche-parue-le-08-avril-2013-dans-le-soir-petrole-voici-venue-l-ere-du-petrole-cher

18 avril 2013

"Pic pétrolier: chimère ou danger imminent ?" (M. Auzanneau)

Par Matthieu Auzanneau

 Le pic pétrolier, c'est l'instant historique à partir duquel la production mondiale de pétrole déclinera, faute de réserves suffisantes encore exploitables. 
De nombreux experts estiment que cet événement, fatidique pour l'économie de croissance, a toutes les chances de se produire bientôt. La production de plusieurs régions pétrolifères majeures est déjà en déclin. Le déclin frappe aussi la production d'or noir des 5 principales compagnies internationales (les "majors"), comme je l'ai montré sur ce blog hébergé sur le site du Monde : 
"Oil Man, chroniques du début de la fin du pétrole" 
http://petrole.blog.lemonde.fr 

Demain, Mad Max ? Quelles peuvent être les conséquences pour notre mode de vie d'un sevrage forcé de la source d'énergie qui a permis l'essor de la société industrielle, et que l'ensemble des autres sources d'énergie paraît être incapable de pleinement remplacer ?

 

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