"Tüpras nous a demandé le mois dernier de ne pas révéler l’origine de nos importations de pétrole brut et donner à la place un chiffre général", a indiqué à l’AFP un responsable du TUIK s’exprimant sous couvert de l’anonymat. "Nous n’avons pas été informés de la cause de ce changement", a-t-il ajouté.
La compagnie pétrolière Tüpras s’est refusée à tout commentaire.
Sous la pression des Américains, Tüpras a déjà réduit fin mai de 20% ses achats de brut d’Iran, qui représente un tiers des importations turques de pétrole.
Le mois dernier, le ministre turc de l’Energie Taner Yildiz a toutefois réaffirmé que son pays continuerait à importer du gaz iranien.